Dojo
DOJO au japon

Qu'est-ce qu'un dojo ?


"Le dojo (道場, dōjō ) est le lieu consacré à la pratique des budō,  ou à la méditation bouddhiste zen. Littéralement en japonais, dō signifie la voie (c'est le même caractère que le tao chinois), le dōjō est le lieu où l'on étudie/cherche la voie.

Historiquement le dojo était la salle du temple religieux. Ces grandes salles ont aussi été utilisées par la suite pour l'enseignement des arts martiaux. Dans le cas du dojo où l'on étudie les arts martiaux comme dans le cas des dojos servant de centre de méditation bouddhiste, des règles strictes sont instituées.

 

Le dojo est un lieu où l'on progresse. Cette progression est obligatoirement supervisée et contrôlée par un "Maître."

 

Les budō (武道, budō) sont les arts martiaux japonais apparus entre le milieu du XIXe siècle et le milieu du XXe siècle. En japonais, bu () signifie la guerre et dō (, dō) la voie (en chinois : dao ou tao, cf. le taoïsme). Les budō les plus connus en Occident sont le karaté, le judo, l’aïkido et le kendo. Ce sont les héritiers des techniques guerrières médiévales, les bujutsu (i.e. le jūjutsu, le Daitō ryū aikijūjutsu, le kenjutsu, etc.


DOJO

 

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JUDO CLUB LA SÈVE

C’est en observant les branches chargées de neige et voyant les plus grosses casser sous le poids de l’agresseur naturel et les plus souples s’en débarrasser en pliant, qu’un moine japonais fit le constat suivant : le souple peut vaincre le fort. S’inspirant de cette observation et des techniques de combat des samouraïs, Jigoro Kano posa en 1882 les principes fondateurs du Judo, littéralement « la voie de la souplesse ».

Parce qu’il apporte discipline, rigueur et contrôle de soi tout en permettant d’évacuer la pression, le trop plein d’énergie, voire même de canaliser l’agressivité, le Judo inspire et sert le pratiquant, fille ou garçon, à n’importe quel moment de son existence.

Mais surtout, sa portée dépasse de très loin le cadre restreint de l’entraînement puisqu’il véhicule des valeurs fondamentales connues sous le nom de CODE MORAL, valeurs et philosophie que chaque judoka se doit d’observer jusqu’à en faire un véritable mode de vie.

 

CODE MORAL

L'amitié, le plus pur des sentiments humains,

Le courage, faire ce qui est juste,

La sincérité, s’exprimer sans déguiser sa pensée,

L’honneur, être fidèle à la parole donnée,

La modestie, parler de soi-même sans orgueil,

Le respect, sans respect aucune confiance ne peut naître,

Le contrôle de soi, savoir se taire lorsque monte la colère,

La politesse,  le respect d’autrui...

 

En 2008, l’objectif de l’Association la Sève les 3 S (3 S pour trois savoirs : Le Savoir Faire !e Savoir Vivre et le Savoir Être) était de mettre en place à Faucogney-et-la Mer un lieu de pratique qui soit à la fois un creuset de savoir, d’expérience et d’inspiration pour les jeunes du pays des mille étangs. Un Dojo qui leur permette de s’épanouir ensemble.

Ce n’était pas tant des champions que nous voulions, que des filles et des garçons équilibrés et harmonieux, à la personnalité structurée, capables de franchir sans agressivité les obstacles auxquels tout un chacun est confronté au cours de son existence.

Le JUDO club LA SÈVE compte aujourd’hui en 2016 31 licenciés ) et deux moniteurs Gabriel MARADAN pour les jeunes et adolescents, AUDE MATHIS en bénévole pour le baby Judo (elle est aidée par notre première ceinture marron, Emma Thierry). Nous  avons aussi la visite occasionnelle de José, du judo Club de Vesoul.

Gabriel MARADAN est ceinture noire 6ème DAN, AUDE MATHIS, ceinture noire  2ème DAN.

Notre objectif est de nous agrandir et de nous organiser en conséquence. C’est pourquoi nous avons pour la première fois, demandé à la commune de Faucogney-et- la Mer de nous allouer des fonds pour subventionner l’achat de tapis (tatamis) supplémentaires et d’un chariot pour les stocker. (La fédération Française de judo a fait dotation des 30 premiers tatamis lors de la création et l’enregistrement du club en 2009).

Nous aimerions également pouvoir disposer d’un troisième moniteur pour ouvrir un cours intermédiaire pour les 7 à 12 ans.

Citons pour conclure ce mot de Jigoro Kano :

 

"Le but final du Judo est d’inculquer à l’homme inclus dans la société une attitude de respect pour le principe de l’efficacité maximale et du bien-être de la prospérité mutuelle et de le conduire simplement à observer ce principe".